Les Infections Sexuellement Transmissibles se transmettent principalement lors de relations sexuelles non protégées par un préservatif masculin ou féminin et dès qu’il y a contact entre la vulve, le vagin, le pénis, l’anus, les lèvres, la bouche et la main. La plupart d’entre elles se soignent facilement. Mais quand elles ne sont pas soignées, elles peuvent entraîner de graves complications.
Il est important que tous les partenaires sexuels soient traités en même temps pour éviter de se réinfecter ainsi que d’utiliser un préservatif (masculin ou féminin) pendant les 15 jours qui suivent le traitement.
Une enquête réalisée par l’ASS-NC en 2012 révèle que la prévalence des IST en NC est élevée, elle concerne les hommes comme les femmes. Par exemple, chez les 18-25 ans, 1 calédonien sur 5 est porteur d'une chlamydia. Pour en savoir plus sur les résultats de cette enquête :
Les IST les plus répandues en NC sont les suivantes :
- Signes possibles : le plus souvent aucun signe sinon brûlures, écoulement par la verge, l’anus ou le vagin, fièvre, douleur au bas-ventre, voire angine.
- Apparition des signes : 1 à 2 semaines après la contamination.
- Diagnostic : par un prélèvement local
- - pour les femmes, ce prélèvement réalisé à l’entrée du vagin peut être effectué soit par le professionnel, soit par la patiente elle-même ;
- - pour les hommes, une analyse d’urine suffit.
- Complications graves si non traitée : risques de stérilité, de grossesse extra-utérine, possible atteinte du nouveau-né lors de l’accouchement si la mère est infectée.
- Traitement : antibiotiques Les partenaires sexuels doivent être traités en même temps pour éviter de se réinfecter.
Il n’existe pas de vaccin.
- Signes possibles : petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux ou l’anus. Apparition des signes : 1 à 8 semaines après la contamination.
- Diagnostic : par un examen médical
- - chez la femme, examen médical examen médical si des condylomes (verrues) sont visibles ou suite à un frottis du col de l’utérus;
- - chez l’homme, par examen médical si des condylomes (verrues) sont visibles.
- Complications graves si non traitée : risques de cancer du col de l’utérus et/ou de l’anus pour certains papillomavirus.
- Traitement : traitement local des verrues (crème, chirurgie, laser, cryothérapie, etc.).
Il existe un vaccin : il est recommandé chez les jeunes filles entre 11 et 19 ans. En NC, il existe des campagnes de vaccination en milieu scolaire pour les jeunes filles de 11 ans. Le vaccin ne protège pas contre tous les papillomavirus. C’est pourquoi le dépistage reste indispensable à partir de l’âge de 25 ans. Le vaccin est également recommandé pour les hommes de moins de 27 ans ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Les recommandations sont en cours d’évolution et ce vaccin sera sans doute proposé aux filles et aux garçons de 11 ans dans les prochains mois. Parlez-en avec un médecin.
- Signes possibles : souvent sans aucun signe. Brûlures et/ou écoulement jaune par la verge, le vagin ou l’anus, fièvre, douleur au bas-ventre, voire angine.
- Apparition des signes : 2 à 7 jours après la contamination.
- Diagnostic : par prélèvement local
- - pour les femmes, ce prélèvement réalisé à l’entrée du vagin peut être effectué soit par le professionnel, soit par la patiente elle-même.
- - pour les hommes, une analyse d’urine peut suffire.
- Complications si non traitée : risque d’infection des articulations, de stérilité surtout chez la femme.
- Traitement : antibiotiques parfois associés à un traitement local (crèmes, ovules). Les partenaires sexuels doivent être traités en même temps pour éviter de se réinfecter.
- Signes possibles : en période de crise, l’herpès se manifeste par des petits boutons douloureux en forme de bulles (cloques) sur les organes génitaux, l’anus ou la bouche, démangeaisons qui peuvent s’accompagner de fièvre, de maux de tête, de ventre et de douleurs quand on urine.
- Apparition des signes : une semaine ou plus après la contamination.
- Diagnostic : par un examen médical.
- Complications graves si non traité : atteinte du nouveau-né au moment de l’accouchement, si la mère est infectée.
- Traitement : il existe des médicaments disponibles sur ordonnance qui permettent de combattre la douleur et de diminuer l’intensité et la durée de la crise d’herpès. Mais ces traitements n’éliminent pas le virus, des crises peuvent donc réapparaître.
Il n’existe pas de vaccin.
- Signes possibles : chancre (petite plaie indolore), boutons ou petites plaques rouges sans démangeaisons sur la peau et les muqueuses.
- Apparition des signes : 2 à 4 semaines après la contamination.
- Diagnostic : par examen médical et prise de sang.
- Complications graves si non traitée : atteinte du cerveau, des nerfs, du cœur, des artères et des yeux, atteinte du nouveau-né si la mère est infectée.
- Traitement : antibiotiques par piqure. Les partenaires sexuels doivent être traités en même temps pour éviter de se réinfecter.
Il n’existe pas de vaccin.
- Signes possibles : fatigue, douleurs musculaires et articulaires, fièvre, maux de tête, nausées, diarrhées, urines plus foncées, teint jaune.
- Apparition des signes : 2 à 8 semaines après la contamination.
- Diagnostic : par prise de sang.
- Complications graves si non traitée : risques de cirrhose et de cancer du foie, atteinte du nouveau-né si la mère est infectée et non traitée.
- Traitement : la guérison est possible sans traitement, mais on peut aussi devenir porteur à vie. Un suivi médical est indispensable.
Il existe un vaccin très efficace qui protège toute la vie. Parlez-en avec un médecin.
Consultez notre rubrique sur le VIH pour en savoir plus.
Si l'IST n'est pas traitée il existe des risques de :
- Stérilité (ne pas pouvoir avoir d’enfants) pour les hommes comme pour les femmes
- Fausses couches et de naissances prématurées
- Cirrhose, cancer du foie
- Cancer du col de l'utérus
- Atteinte du cerveau, des nerfs, du cœur, des artères et des yeux
- Transmission mère-enfant de l’IST
- Contracter plus facilement le VIH