Questions - Réponses

FAUX. Au contraire, plus on dépiste tôt le cancer du sein et plus on a de chance de le guérir. Les traitements s’améliorent et la plupart des femmes qui sont atteintes d’un cancer du sein mènent ensuite une vie tout à fait normale.

VRAI. Le cancer du sein touche majoritairement les femmes âgées de plus de 50 ans. Cependant, 20% des cancers du sein touchent des femmes de moins de 50 ans. Un suivi gynécologique annuel et l’autopalpation des seins sont préconisés pour permettre un dépistage avant l’âge d’entrée dans le dépistage organisé.

FAUX. Aucune étude n’a mis en évidence que le port de soutien-gorge prémunit ou au contraire soit impliqué dans un cancer du sein, quand des populations de même morphologie sont comparées. Le surpoids présente, lui, un facteur de risque de cancer du sein. Or, les femmes en surpoids ont plus tendance à porter des soutien-gorge que les femmes de corpulence plus mince. Il reste de toute façon important de choisir un soutien-gorge confortable, adapté à sa taille. Il est préconisé de laver ses vêtements neufs avant de les porter. La posture droite est très importante pour renforcer ses muscles pectoraux, qui soutiennent aussi la poitrine. Porter un soutien-gorge n’est à contrario pas indispensable à la santé de vos seins. Au final, chaque femme peut choisir son type de lingerie, et choisir d’en porter ou non.

FAUX. Au contraire, souvent le cancer du sein ne déclenche aucun symptôme et la mammographie permet de déceler de toutes petites lésions, même celle qui ne sont pas encore palpables.

FAUX. Il reste nécessaire de consulter un médecin ou une sage-femme une fois par an pour un examen clinique des seins et de rester vigilante à toute anomalie (écoulement, bosse, rougeur, modification de la peau ou du mamelon).

FAUX. Une mammographie donnant un résultat anormal ne signifie pas forcément qu’il y a un cancer. Il est nécessaire de pratiquer d’autres tests avant de conclure, comme une IRM ou une biopsie.

FAUX. Généralement, le cancer du sein ne se manifeste par aucune douleur. C’est pourquoi il est nécessaire de régulièrement faire un dépistage et être attentive aux anomalies du sein (bosse, écoulement, changement de couleur) et consulter un médecin.

FAUX. Il n’existe aucun lien entre les IVG et le cancer du sein, de même pour la couleur de votre peau ou la taille de votre poitrine.

VRAI. Un cancer du sein peut se développer très lentement et être présent dans l’organisme sans qu’aucun signe extérieur ne soit visible.

FAUX. En plus de rester vigilent à tout changement inhabituel de vos seins, il est recommandé à partir de 25 ans de bénéficier annuellement d’une palpation des seins qui sera réalisée par votre médecin ou votre sage-femme. L’autopalpation peut être commencée dès la vingtaine.

La grossesse est souvent l’occasion pour les femmes d’avoir un meilleur suivi gynécologique. Un frottis vous sera proposé en début de grossesse si votre précédent examen date de plus de trois ans. Il n’y a aucune contre-indication et aucun risque à réaliser un frottis durant la grossesse. Mais à partir du 2ème trimestre, le col est plus vascularisé, saignote plus facilement, et est moins facile d’accès avec la présence du bébé dans l’utérus. Dans ce cas, il est d’usage d’attendre le post-partum (post-accouchement) pour faire un frottis. Les cancers du col de l’utérus se développant sur plusieurs années, il est habituel d’attendre le post-partum avant de faire un frottis.

Il existe plusieurs types d’hystérectomie, elle peut être partielle ou totale. De façon générale, il convient de continuer les frottis sur la cicatrice de fond du vagin. N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel de santé.

Le vaccin protège contre les 7 souches de HPV responsables de 90% des cancers du col de l’utérus. Il est donc nécessaire de maintenir le dépistage par frottis tous les trois ans.

Même après la ménopause, il est recommandé de faire un frottis tous les trois ans. En Nouvelle-Calédonie en 2015, près d’un cas de cancer sur deux s’est déclaré après 50 ans. Après 65 ans, le suivi par frottis n’est plus recommandé en systématique. Il peut être fait, hors dépistage organisé, s’il y a apparition de symptômes.

Petit déjeuner, Déjeuner, Diner : 3 repas par jour sont recommandés. Si j’ai faim en milieu d’après-midi, je prends un goûter (un fruit avec une tartine de pain par exemple) pour pouvoir attendre jusqu’au repas du soir.

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S'il y a au moins 3 couleurs dans mon assiette, mon repas est sûrement équilibré.

Je choisis un aliment énergétique (taro, patate douce, légume sec, riz…) qui me permet d’être rassasié, avec un aliment protecteur (feuille de taro, chou de chine, salade, citrouille, carotte…) qui m’apporte les vitamines, les fibres et les minéraux dont mon corps a besoin chaque jour. Je complète une fois par jour par un aliment constructeur, une viande ou un poisson.

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Au contraire, si je me prive de manger, tout ce que je perds en sautant un repas, mon corps le reprend au repas suivant en favorisant le stockage des graisses. La clé de ma santé, c’est de manger de tout en quantité raisonnable en respectant le rythme de 3 repas par jour.

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Non, ce qui compte c’est de pratiquer chaque jour au moins 30 min d’activité physique dans la vie quotidienne. La marche est une activité physique recommandée, mais on peut aussi jardiner, bricoler, danser ou jouer au ballon. Et faire du sport, une ou deux fois par semaine, en complément c’est encore mieux !

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Oui, presque ! La seule boisson vraiment indispensable à la vie, c’est l’EAU.

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Une consommation trop importante de sel (supérieure à 5g/jour) entraine une augmentation de la tension artérielle et, assez rapidement, des risques de maladies cardio-vasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Le sel peut également aggraver certains problèmes de santé, tels que l’insuffisance rénale, les cancers digestifs ou l’ostéoporose.

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Les légumes en conserve ne remplacent pas les produits frais, mais tout comme les légumes surgelés, ils permettent de consommer toute l’année des légumes qui ne sont pas de saison.

Leur prix est également souvent un atout puisqu’ils sont généralement moins chers que des produits frais et surgelés.

Néanmoins, il est recommandé de rincer les légumes en conserve. En effet, le jus des conserves est composé essentiellement d’eau et de sel, parfois de sucre.

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Les féculents ne font pas grossir. C'est la manière de les préparer ou de les servir qui risque de faire grossir (sauces grasses, fromage râpé en grande quantité, pommes de terres frites…).

Riches en vitamines, minéraux et fibres, au contraire, les féculents évitent d’avoir faim trop rapidement après le repas et sont donc un bon remède contre les envies de grignotage.

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Pour varier les plaisirs, on peut régulièrement mettre des compotes sans sucre ajouté au menu. Une compote compte pour une portion de fruit et il est recommandé de manger au moins 3 portions de fruits ou de légumes par jour (une par repas).

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Lorsque tu décides de changer ton mode de vie, de manger mieux ou de bouger plus, tu dois être réaliste (personne ne peut manger sainement et être actif à 100% de son temps), et être modeste (commence par de petits changements et augmente petit à petit tes objectifs). Les écarts ne t’empêcheront pas de progresser.

Plus d'infos sur je peux le faire.

Les régimes miracle, cela n’existe pas !

Pour ta santé, il est recommandé de manger équilibrer et de pratiquer une activité physique ou sportive régulière.

Pour perdre du poids, tu dois réduire tes apports caloriques en limitant le gras et le sucre dans ton alimentation (et tes boissons) et augmenter tes dépenses énergétiques en augmentant la durée ou l’intensité de l’activité physique que tu pratiques. C’est la seule façon de perdre durablement du poids.

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En mettant un peu de fantaisie à leur verre d’eau en rajoutant par exemple une rondelle de citron ou une feuille de menthe.

Sans oublier la paille, qui rend un simple verre d’eau bien plus attrayant. Les infusions de menthe ou de citronnelle peuvent également permettre de faire boire davantage d’eau à toute la famille, mais sans rajouter de sucre.

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Vous pouvez prendre un médicament matin et soir à débuter dès la date prévue de l’injection manquée.

Votre fille mènera une vie tout à fait normale. Le principal changement sera de faire ses injections. Il est important de noter la date de la prochaine injection pour y penser.

Il faudra prévoir la visite chez le cardiologue et le dentiste au moins une fois par an. Attention, ne pas attendre le dernier moment pour prendre rendez-vous, car les délais peuvent être longs.

Avoir une activité sportive est conseillée pour rester en bonne santé. Le sport n’est pas interdit, sauf si le cardiologue le précise.

Vous n'êtes plus protégé par l’antibiotique. Il faut tout de suite reprendre rendez-vous pour la faire le plus tôt possible.

NON. Dans certains cas, la tuberculose touche un organe interne et il n’y a alors pas d’expulsion de bacilles par les voies respiratoires du malade. Par contre la majorité des personnes atteintes de tuberculose pulmonaires sont contagieuses tant qu’elles ne sont pas correctement traitées.

Pendant toute la période qui sépare le début de la maladie de la mise sous traitement efficace. La contagiosité persiste trois à quatre semaines maximums si le traitement est correctement pris.

OUI. Dans les cas de tuberculose contagieuse, une hospitalisation est justifiée au début du traitement pour limiter le risque de contagion pour l’entourage. Lorsque l’on est plus contagieux, l’hospitalisation n’est généralement plus justifiée et le retour à domicile est possible.

On peut être infecté lorsque l’on est en contact avec un malade atteint de tuberculose pulmonaire selon l’intensité du contact et l’exiguïté des lieux.

NON. Toute désinfection particulière est donc inutile.

En dehors des poumons, la tuberculose peut atteindre de nombreux organes. C’est le cas par exemple des ganglions, des reins, du larynx, des méninges, des articulations, des os.

OUI. Il s’agit du BCG qui est obligatoire en Nouvelle-Calédonie pour tous les enfants avant leur entrée en collectivité. Il est particulièrement efficace contre les tuberculoses aigues chez l’enfant (méningite, miliaire).

Côtoyer une personne souffrant d’une tuberculose pulmonaire ne signifie pas systématiquement que l’on va soi-même être contaminé et développer la maladie. La contagiosité d’un malade est limitée dans le temps et la transmission du bacille n’intervient qu’en cas de contact prolongé (personne dormant dans la même pièce par exemple). Néanmoins, par mesure de prudence, il est utile de consulter votre médecin afin d’effectuer un dépistage.

Non, la plupart des IST ne guérissent pas seules, il est important de se faire soigner. Surtout qu’il existe des traitements efficaces contre les IST qui évitent de les transmettre et stoppent leur évolution. Attention, si l’IST n’est pas soignée, elle peut provoquer des complications difficiles à traiter et entraîner des séquelles.

Il y a un risque si le partenaire est séropositif, et ce risque augmente s’il y a eu une éjaculation dans la bouche. Le risque est également plus important s’il y a des problèmes dans la bouche (angine, plaies, lésions …). Se laver la bouche après la fellation ne permet pas de limiter une contamination éventuelle.

Le risque d'être enceinte existe si aucun moyen de contraception (pilule, préservatif, …) n’est utilisé. De plus, il y a un risque d’attraper une infection sexuellement transmissible (le VIH /SIDA y compris). Le préservatif est le seul moyen efficace et contre une grossesse, et contre les IST et le VIH/SIDA.

NON. Le moustique injecte sa salive, et non le sang qu’il aurait prélevé chez une autre personne. De plus, le VIH ne survit pas dans le moustique, il est détruit par l’estomac de l’insecte. Aussi, il ne reste pas assez de sang sur la trompe du moustique pour qu’il puisse transmettre le VIH d’une personne à l’autre.

Il ne suffit pas de se sentir en forme, sans symptômes de maladie, de ne pas coucher avec n’importe qui, d’être marié ou en couple, d’avoir fait un test la semaine passée, etc. pour pouvoir affirmer qu’on n’a pas le VIH.

Tant que je ne suis pas sûr(e) j’utilise un préservatif à chaque fois.

Si je me mets en couple stable, je peux envisager de ne plus mettre de préservatif à condition de respecter les points suivants :

• On a tous les deux fait un test de dépistage qui est négatif et on n’a pas pris de risque depuis 6 semaines au moins ;
• On a des rapports sexuels sans préservatif qu’entre nous deux ;
• S’il y a des rapports sexuels hors couple, un préservatif est utilisé.

Aucune personne n’a jamais été infectée par un baiser, ni sur la joue, ni sur la bouche, même long, même avec la langue.

Lors d'un piercing ou d'un tatouage, des microbes peuvent être présents à la surface de la peau du client ou du professionnel ou sur le matériel utilisé. Au cours de l'acte, la pénétration de microbes peut entraîner des infections. Il existe aussi un risque de transmission de virus (surtout hépatite B et hépatite C) si les conditions d’hygiène sont très mauvaises (piercing ou tatouage clandestin ou à domicile). Des mesures d’hygiène strictes sont nécessaires pour réduire les risques infectieux.

Beaucoup de ces infections sexuellement transmissibles donnent des signes :

• des brûlures en urinant
• des pertes vaginales
• des boutons autour ou sur le sexe, ou même sur l'ensemble du corps
• des espèces de plaie autour et sur le sexe
• des démangeaisons
• des espèces de verrues

Quand on a ces signes, il est important de consulter rapidement un médecin qui fera le diagnostic et proposera un traitement

Attention, il arrive aussi que certaines IST soient asymptomatiques, c'est-à- dire qu'elles ne présentent aucune manifestation clinique alors que le microbe est présent et peut être transmis.

OUI. Comme le spermatozoïde peut rester actif plusieurs jours et l’ovulation peut avoir lieu très tôt après les règles, une grossesse peut se développer ; plus particulièrement pour les jeunes filles dont les cycles sont encore irréguliers.

OUI. Si le sperme a été en contact avec l’entrée du vagin, le spermatozoïde peut remonter jusque dans l’utérus et dans les trompes pour féconder l’ovule. Et même s’il n’y a pas eu d’éjaculation, il peut y avoir des spermatozoïdes dans le liquide lubrifiant produit par le pénis.

OUI. Avoir ses règles marque le début d’une vie féconde, c’est à dire que la jeune femme est prête pour la reproduction et qu’un rapport sexuel non protégé peut aboutir à une grossesse.

Il faut réagir vite. Mais ça dépend du type de pilule. Les instructions sont sur la notice d’emploi. Pour la plupart, si l’oubli est de moins de 12 heures, il faut prendre la pilule oubliée et continuer la plaquette à l’heure habituelle (2 pilules peuvent être prises le même jour).

Si j’ai eu un rapport sexuel dans les 5 jours avant l’oubli, je prends la contraception de rattrapage. En cas d’inquiétude, je fais un test de grossesse 3 semaines après la date de l’oubli.

Si j’oublie souvent de prendre ma pilule, je devrais envisager d’utiliser un autre moyen de contraception, plus adapté à ma situation personnelle. Je demande les conseils à un professionnel de santé (pharmacien, sage-femme, infirmière scolaire, médecin).

Certaines pilules peuvent faire grossir mais ce n’est pas automatique. S’il est mentionné sur la notice que la prise de poids est un effet secondaire possible, je fais attention à ce que je mange, notamment les premières semaines. J’en parle à mon médecin ou ma sage-femme.

Il existe plusieurs sortes de préservatifs, fait de différents latex. Il existe aussi des préservatifs en polyuréthane pour les personnes allergiques à toutes les sortes de latex. J’en parle avec mon pharmacien.

OUI. Je peux, tant qu’il n’y a pas de contre-indication. Il en existe de deux tailles : les shorts sont particulièrement proposés aux femmes n'ayant jamais eu d'enfant.

OUI. Mais il faut que je m’assure que je n’ai pas d’infection sexuellement transmissible (IST) avant de le faire poser. Le Dispositif intra utérin appelé aussi stérilet me protège contre une grossesse non désirée mais je dois également me protéger contre les IST, et donc utiliser des préservatifs

Le diabète est une maladie presque toujours sans signe pendant de longues années, et qui abime progressivement les organes du corps. Plus on découvre tôt la maladie, plus on la prend en charge tôt, et mieux on limite les dégâts.

NON. Le diabète est une maladie chronique dont on ne guérit pas.

Pour autant, on peut vivre normalement avec le diabète en équilibrant la maladie (taux de sucre ni trop haut ni trop bas) grâce à un stage au Centre d’éducation par exemple (apprentissage sur alimentation, activité physique et bien-être).

Le régime est difficile à tenir dans le temps, il y a des privations, des interdits. Avoir une alimentation équilibrée c’est respecter son corps en lui apportant de bons aliments en quantités suffisantes grâce à de petits changement dans ses habitudes, c’est l’alimentation que devrait suivre toute la famille.

Dans le sport il y a la notion de dépassement, de repousser ses limites. L’activité physique c’est bouger, tous les jours, dans les occupations de la vie courante.

Le stress de la vie quotidienne fait monter le diabète par 2 mécanismes. D’abord le stress fait stocker plus de graisse, il fait grossir. Ensuite le stress fait fabriquer des hormones qui vont libérer le sucre stocker dans le foie.

OUI. C’est même conseillé !

Tous les soins dentaires sont autorisés pendant la grossesse. Surtout que certaines maladies buccodentaires peuvent avoir des conséquences sur la grossesse. Cependant, les soins longs seront reportés après l’accouchement pour éviter fatigue et stress pour la future maman.

OUI. Mais cela n’est pas une fatalité !

La résistance de l’émail dentaire, la quantité de salive et le pouvoir protecteur de la salive sont liés à l’hérédité.

Cependant, ce sont le brossage des dents au quotidien et l’adoption d’une alimentation saine qui permettent d’éviter les caries.

OUI. Par échange de salive.

Par la salive, l’adulte s’il a des maladies buccodentaires transmet ses bactéries au bébé. Or, elles ne sont pas adaptées à la bouche du bébé, qui risque de développer des caries précoces dès la poussée des dents. Mieux vaut rincer la cuillère ou la tétine du bébé à l’eau plutôt que de la lécher.

NON. Le lait maternel est quand même l’aliment le plus adapté pour le bébé !

Cependant, il contient du sucre (lactose) qui peut provoquer des caries. Quand l’enfant a des dents, l’allaitement à la demande ou pendant la nuit augmente le risque de caries.

Pour protéger les dents de l’enfant, il est recommandé de commencer le brossage dès l’apparition des dents.

OUI. Bien sûr sinon l’enfant risque une infection dentaire.

La carie dentaire est une maladie infectieuse qui peut entrainer douleur et fièvre et affecter le bien-être de l’enfant. De plus, les bactéries de la carie peuvent être disséminées partout dans le corps par le réseau sanguin et avoir ainsi des conséquences graves pour la santé. C’est pour ça qu’il faut soigner les dents de lait.

Votre enfant peut avoir des caries sans que vous les voyez et sans avoir mal, habituez le à aller une fois par an chez le dentiste !

NON. Cela n’est plus recommandé systématiquement.

Le fluor agit uniquement lorsqu’il est directement en contact avec la dent, en reminéralisant l’émail et en luttant contre les bactéries de la carie. C’est pourquoi donner du fluor aux femmes enceintes et aux bébés qui n’ont pas de dents n’est pas conseillé.

Le moyen le plus efficace de lutter contre la carie est de se brosser les dents tous les jours avec un dentifrice fluoré.

NON. Tous les deux ont un impact sur la position des dents.

La sucette (tétine) et le pouce empêchent une croissance harmonieuse des mâchoires et une bonne position des dents. Le plus tôt l’enfant arrête de sucer son pouce ou la tétine, le plus vite ces malpositions vont s’estomper.

S’il n’y arrive pas, mieux vaut consulter un orthodontiste vers 6 ans.

OUI. Tout dépend du temps passé à se brosser les dents.

Il faut privilégier les brosses à dents à poils souples pour ne pas blesser les gencives. C’est le mouvement et la régularité du brossage qui font son efficacité.

Appliquez la méthode du rouleau : placez la brosse à dents oblique par rapport à la gencive et brossez de la gencive vers la dent, et ceci 2 à 3 fois par jour !

OUI. Bien sur les techniques d’anesthésie sont très efficaces.

Le dentiste, dispose aujourd’hui de techniques d’anesthésie qu’il peut mettre en œuvre avant tout acte potentiellement douloureux. Des médicaments antalgiques peuvent aussi être prescrits pour lutter contre la douleur de retour à la maison.

N’hésitez pas à dire à votre dentiste si vous avez peur des soins, il préfèrera le savoir et pourra utiliser des méthodes de relaxation pour vous aider.

OUI. Mais il ne fait pas le faire tous les jours.

Le bicarbonate permet, de gommer les tâches des dents causées par le tabac, le thé ou le café par exemple. Mais il a aussi un effet abrasif sur l’émail. Il est recommandé de ne pas le faire trop souvent. (2 fois par semaine maximum)

OUI. Le sucre se cache partout !

Il faut se méfier des sucres cachés, présents dans les chips, gâteaux apéritifs, ketchups… qui sont tout aussi nocifs pour les dents, au même titre que les sodas et sodas lights qui entraînent une déminéralisation de l’émail à cause de leur acidité. Les chips et gâteaux apéritifs ont souvent tendance à rester collés sur la surface dentaire ce qui les rend particulièrement dangereux.

OUI. Car ils contiennent des substances acides.

De par leur teneur en sucres, les sodas et boissons sucrées peuvent engendrer de nombreux problèmes de santé :

• Un excès de graisse (surpoids, obésité)
• Élever le taux de glycérides du corps
• Favoriser le mauvais cholestérol
• Développer le diabète de type 2
• Augmenter la pression artérielle.

Du fait de leur acidité, les sodas sont aussi responsables de l’érosion dentaire. Cette érosion acide est différente d'une carie et peut passer inaperçue assez longtemps. L’émail s’effrite en nappes jusqu’à ce que la dent soit douloureuse.

NON. Mais elles favorisent l’obésité et le diabète.

Les édulcorants ou sucres de synthèse, de plus en plus utilisés dans les produits alimentaires, apportent moins de calories que le sucre, et sont non cariogènes, c’est-à-dire ne provoquent pas de carie.

Par contre des études récentes montrent qu’une consommation régulière de boissons édulcorées augmente le risque d’obésité et de diabète de type 2, notamment par la stimulation de l’appétit et le développement d’une flore intestinale diabétogène.

Non !

L’alcool n’est pas filtré par le placenta et arrive directement au fœtus. Même des petites quantités d’alcool peuvent atteindre le développement du bébé et avoir des conséquences graves.

Non !

L’alcool passera moins vite dans le sang. Le maximum d’alcoolémie sera atteint en une heure au lieu d’1/2h à jeun. Mais la quantité d’alcool à éliminer sera de toute façon la même.

Non !

Ne plus ressentir l’ivresse montre que le cerveau s’est habitué à la prise d’alcool devenue de plus en plus régulière et importante. Cela peut signifier une entrée dans la dépendance.

Non !

Cela arrive à n’importe quel moment, à n’importe quelle dose et à n’importe quel consommateur. Les risques augmentent en fonction de l’âge, de la concentration en cannabis, des mauvaises conditions psychologiques, de la fatigue et de l’association avec l’alcool.

Oui et Non.

Le cannabis provoque de la somnolence qui facilite l’endormissement. Mais en réalité, le cannabis perturbe les cycles du sommeil et en altère la qualité. Le sommeil n’est donc pas réparateur. Les fumeurs réguliers de cannabis sont souvent fatigués et ont souvent des difficultés à se réveiller.

Les effets aigus du cannabis se prolongent environ 4 h. Les troubles de la vigilance persistent environ 8h. Les perturbations de la cognition peuvent durer plusieurs heures.

Non !

En cas de culture et plantation, on risque jusqu’à 20 ans de prison.

Vous pouvez trouver un soutien et des conseils appropriés auprès de votre médecin généraliste ou dispensaire le plus proche.

Pour les moins de 25 ans, il existe une consultation spécialisée pour les jeunes consommateurs et leurs entourage : DECLIC (lien vers dépliant). Tél : 25 50 78

Pour les plus de 25 ans, le CHS dispose d’un Centre de Soin en Addictologie situé à Nouméa au 1 rue Galiéni. Tel : 24 01 66

Oui.

Pour vous permettre d'accéder plus facilement aux médicaments de l'aide au sevrage du tabac deux traitements de substitution nicotinique sont désormais remboursables sans forfait (patchs et gommes à mâcher).

Muni de l'ordonnance faite par votre médecin, vous n’avez plus besoin d’avancer les frais et vous pouvez vous rendre chez votre pharmacien qui vous délivrera vos substituts.

Le col de l’utérus désigne la partie basse et étroite de l’utérus qui mène au vagin et par laquelle s’écoulent les règles. L’utérus est un organe musculaire creux destiné à accueillir le bébé pendant la grossesse. Le col de l’utérus joue un rôle important lors de la grossesse et de l’accouchement. Pendant la grossesse, il est contracté pour maintenir le bébé à l’intérieur de l’utérus. Au moment de l’accouchement, le col de l’utérus s’ouvre (on dit qu’il se dilate) progressivement pour permettre le passage du bébé.

Le cancer du col de l’utérus est principalement dû à une infection persistante par un virus qui se transmet par voie sexuelle, le papilloma virus humain (HPV). Très contagieux, ce virus se propage par simple contact sexuel. Contrairement à d’autres infections sexuellement transmissibles, le HPV se transmet dès les premiers attouchements, même sans pénétration. Plus de 9 personnes sur 10 sont contaminés par le HPV. La plupart du temps, il est éliminé naturellement par notre organisme. Mais, dans près d’un cas sur 10, il s’installe durablement au niveau du col de l’utérus et provoque des lésions, qui en l’absence de traitement peuvent évoluer vers un cancer invasif. Le cancer du col de l’utérus se développe très lentement (10 à 20 ans), en réalisant un frottis de dépistage tous les trois ans, on peut dépister des lésions précancéreuses et les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer.

Etre accro à quelque chose c’est ne plus pouvoir se passer de cette dernière. Il existe deux types de dépendances : la dépendance physique ( à la nicotine pour le tabac par exemple) et la dépendance psycho- comportementale (la dépendance des habitudes). Le test de Fagerström permet de tester son niveau de dépendance au tabac par exemple.

S’il y a une dépendance physique des substituts peuvent être proposé selon l’avis du médecin. S’il n’y a pas de dépendance physique, un travail sur les habitudes et les raisons de la consommation est à entreprendre. A DECLIC et au Centre de Soins en Addictologie on accompagne les personnes dans ce changement.

Le tabac qu’il soit roulé ou en "luxe" est toxique pour le corps et a un impact néfaste sur la santé. Les cigarettes roulées n’ayant pas de filtre (les cartons n’étant pas des filtres) la fumée passe directement dans les poumons.

Il s’agit d’une plante auxquels on ajoute plus de 4000 substances toxiques afin de créer les cigarettes.

C’est respirer la fumée de la cigarette des personnes qui fument à coté de soi. Les risques pour la santé sont importants (cancer des voies ORL, cancers des poumons etc …).

Même si le risque dépend de l’importance de la consommation, le tabac peut- être en cause dans l’impuissance et la difficulté à concevoir des enfants.

La nicotine contenue dans le tabac diminue l’appétit. Toutefois, d’autres solutions qui ne comportent pas de risque pour la santé, existent pour perdre du poids.

En fumant une réaction chimique se passe dans le cerveau qui procure une sensation de bien-être, on appelle cela le système de la récompense. Quand on veut arrêter de fumer, le cerveau nous redemande du plaisir d’où l’envie de fumer. Une des solutions pour arriver à arrêter est de faire des activités plaisirs autres comme le sport, le jardinage, manger un fruit, aller à la mer…

Quand on fume une molécule appelée monoxyde de carbone est inhalée. Celle-ci prend la place de l’oxygène transporté dans le sang pour nourrir nos cellules et le cœur doit alors fournir plus d’effort pour aller chercher plus d’oxygène.

S'il y a eu pénétration avant la mise du préservatif il y a un risque de tomber enceinte ou d'être infecté par une IST. Si le préservatif a été mis sur le sexe en étant retourné il y a un risque de grossesse. En effet le préservatif doit être posé correctement pour avoir une efficacité optimale. Pour être certaine de ne pas avoir d'IST vous pouvez vous rendre à l'ESPAS CMP (un médecin vous auscultera anonymement) qui se trouve au 1 bis rue gallieni ( tel 20 47 40). Concernant le risque de grossesse l'association CP2S propose des tests de grossesse gratuits. Pour effacer toutes vos craintes vous pouvez également vous rendre dans un CMS ou chez votre médecin traitant qui vous auscultera.

La Nouvelle-Calédonie est un pays où il y a beaucoup de cas de RAA. Si le professionnel de santé n’a pas votre autorisation, il ne pourra pas faire l’examen. Or, il est gratuit, non douloureux, rapide. L’échographie est le seul moyen de voir si les valves du cœur de votre enfant sont en bonne santé. De plus, au départ, c’est une maladie invisible. Plus on la découvre tôt, plus tôt on peut commencer un traitement et rester longtemps en bonne santé.

La principale crainte est la douleur : il existe aujourd’hui plein de petits moyens pour ne rien sentir. Renseignez-vous auprès de celui qui vous fait l’injection, il aura forcément la solution pour vous.