Introduits dans de nombreux pays du monde depuis 2006/2007, les vaccins anti-HPV ont démontrés leur efficacité en vie réelle sur la préventions des lésions précancéreuses.
En Australie, la recommandation de vacciner les filles date de 2007 et celle des garçons de 2013. La couverture vaccinale y est d’au moins 80 %, ils ont ainsi, pu constater une réduction de :
- 77 % des génotypes responsables de 75 % des cancers du col de l’utérus,
- 50 % de l’incidence des lésions précancéreuses de haut grade chez les jeunes filles de moins de 20 ans.
Par ailleurs, des impacts significatifs sur les infections à HPV et sur les condylomes ont été observés dans de nombreux pays à travers le monde.
Il faudra attendre plusieurs années pour qu’il puisse y avoir un impact sur la prévalence des cas de cancers HPV induits. En effet, il peut se passer 15 à 20 ans entre l’infection due aux HPV et l’apparition d’un cancer.