A quoi sert le vaccin ?

Il permet de prévenir plus de 9 cas sur 10 des infections HPV à l’origine des cancers [1]. Pour plus d’information cliquez ici.

Notre corps peut-il se défendre contre les HPV sans vaccination ? 

Notre corps se défend naturellement contre ces virus, comme contre toutes les infections. Cependant dans certains cas, le système immunitaire n’arrive pas à éliminer complétement de certains HPV. Ils persistent de façon asymptomatique pendant des années en évoluant tout doucement et silencieusement vers des lésions précancéreuses puis potentiellement un cancer.
Les vaccins anti-HPV induisent une réponse immunitaire supérieure à celle observée après une infection naturelle guérie [5].

Pourquoi cible-t-on les garçons et les filles en classe de cinquième ? 

Les recommandations de la vaccination portent sur la tranche d’âge 9-14 ans*.
La vaccination à cet âge vise à protéger les futurs adultes avant leur premier rapport sexuel. Pourquoi si tôt ? Entre autres car le système immunitaire des jeunes enfants réagit plus efficacement face à de nouveaux antigènes.
Pour plus d’information cliquez ici.
*9-14 ans : il est possible de réaliser un rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans et 26 ans chez certains garçons.

Le vaccin Gardasil 9® est-il sûr ? 

Le premier vaccin anti-HPV, le Gardasil quadrivalent ® est né en 2006. Le Gardasil 9 ® (ou nonavalent), qui est utilisé dans la campagne de vaccination scolaire anti-HPV par l’ASSNC, est sur le marché depuis 2014 et est utilisé dans de nombreux pays du monde.
Comme tout médicament, le Gardasil 9® peut provoquer des effets indésirables consultables ici.
Ces effets indésirables sont connus par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui étudie les médicaments avant et après leur mise sur le marché.
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A partir de quoi est constitué le vaccin ? 

Le Gardasil 9® est un vaccin recombinant fabriqué à partir de protéine virale synthétique (Protéine de capside L1). L’utilisation de cette protéine imite le virus sans contenir de matériel génétique viral, il n’y a donc pas de risque de transmission du virus HPV.
C’est grâce à cette technologie, que l’organisme reconnaîtra le HPV comme étranger quand il le rencontrera et pourra l’éliminer. 
Pour connaitre l’ensemble des composants : cliquez ici.

Il y a-t-il un lien entre vaccination anti-HPV, maladie auto-immune et syndrome ? 

Une étude observationnelle a été réalisée par l’ANSM et l’assurance maladie métropolitaine sur 2,2 millions de jeunes filles âgées de 13 à 16 ans entre 2008 et 2013. Cette étude montre que la vaccination contre les HPV par Gardasil n’entraine pas d’augmentation du risque global de survenue de maladie auto-immunes [7].
Le comité d’évaluation des risques en pharmacovigilance de l’Agence européenne des médicaments (PRAC) a conclu à l’absence de lien entre la vaccination contre le HPV et la survenue de syndrome régional douloureux complexe (CRPS) et le syndrome de tachycardie posturale orthostatique (POTS). L’évaluation du PRAC, n’a pas mis en évidence un taux de survenue de ces syndromes dans la population vaccinée différent de celui attendu dans la population de la même tranche d’âge. Le PRAC, à l’unanimité des pays représentés, a conclu qu’il ne peut pas être établi de relation de cause à effet entre la vaccination anti-HPV et la survenue de ces deux syndromes.
En 2024, sur 2 527 doses administrés à l’initiative de l’ASSNC, 25 ont généré un évènement indésirable mineur (céphalée, nausée, …) ayant fait l’objet d’une déclaration à la DASSNC. Aucun événement indésirable majeur n’a été signalé à l’ASSNC.

Comment se passe concrètement une séance de vaccination ?

Une équipe mobile de vaccination de l’ASSNC ou du CMS rattaché au collège réalise la vaccination.
Elle se fait sur autorisation parentale et avec accord de l’élève.
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 Quels sont les motifs nécessitant de reporter la vaccination anti-HPV ? 

- fièvre (38°C) ;
- gastro-entérite ;
- grippe ;
- vaccination dans les 15 derniers jours ;
- traitement antibiotique en cours.

Les situations suivantes permettent la vaccination et ne constituent en aucun cas des contre-indications :

- réactions locales discrètes ou modérées après une vaccination ;
- asthme ;
- diabète sucré ;
- neurodermite (eczéma).

Les antécédents d’allergie à un vaccin ou un médicament ne sont pas une contre-indication à la vaccination anti-HPV mais elle ne peut être réalisée en milieu scolaire.

Est-ce que le vaccin fait mal ? 

 Le vaccin se fait dans le muscle du haut du bras et l’injection est rapide. Certaines personnes n’ont pas mal, d’autres trouvent que c’est désagréable et d’autres peuvent ressentir une légère douleur.

Ne vaut-il pas mieux un frottis qu’un vaccin ? 

La vaccination ne remplace par le frottis. Les deux sont complémentaires et tout aussi importants. Le vaccin sert à protéger en permettant au corps de mieux se défendre contre les virus HPV même s’il ne protège pas à 100%. Le frottis quant à lui, ne protège pas, mais sert à dépister des lésions précancéreuses à un stade précoce.
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