En 2018, plus de 80 pays ont recours à la vaccination contre les HPV. Ainsi, on dispose aujourd’hui de données solides démontrant l’efficacité des vaccins sur la réduction du nombre de lésions précancéreuses du col de l’utérus, des infections à HPV et des verrues anogénitales.
Une étude australienne a démontré que le nombre de personnes infectées par les HPV à l’origine des cancers du col de l’utérus a diminué grâce à la vaccination. En effet, le taux de couverture vaccinale y est particulièrement élevé.
Sécurité du vaccin
Avant qu’un vaccin ou qu’un médicament ne soit utilisé sur l’ensemble du territoire français, il doit être autorisé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Chaque vaccin est évalué et sa sécurité est attestée à la suite d’essais cliniques.
A ce jour, plus de 300 millions d’enfants et d’adolescents ont été vaccinés dans plus de 80 pays.
Comme tous les vaccins, les vaccins contre les HPV font l’objet d’un suivi régulier par les autorités françaises, européennes et internationales.
Effets secondaires
Comme tous les vaccins, le Gardasil 9® peut provoquer des réactions de courte durée qui sont sans gravité (rougeur, douleur, démangeaisons au point d’injection, fièvre, maux de tête…) et qui ne nécessitent pas de traitement spécial.
Dans de rares cas, d’autres effets secondaires sont possibles comme des malaises bénins transitoires, et, très exceptionnellement des affections neurologiques.
Comme pour tout médicament, un individu peut déclencher une réaction allergique.
Si vous êtes inquiets, n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel de santé.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de l’institut national du cancer.
Aucun lien entre le vaccin anti-HPV et les maladies auto-immunes n’a été démontré.